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 Elladora - Les dieux de la vengeance exercent en silence.

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AuteurMessage
Elladora D. Graymann
Admin
Elladora D. Graymann


Messages : 2
Date d'inscription : 15/07/2015
Age : 26
Localisation : Poudlard
Emploi/Maison : Serpentard, 6ème année
Doubles-comptes : La Plume
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MessageSujet: Elladora - Les dieux de la vengeance exercent en silence.   Elladora - Les dieux de la vengeance exercent en silence. EmptyJeu 23 Juil - 16:45


Elladora D. Graymann





Nom complet : Elladora Daphnée Graymann
Surnom : El'
Âge : 16 ans
Date de naissance : 4 juin 1960
Origines & nationalité : Anglaise.
Statut du sang : Sang-mêlée
Maison et année : 6ème année à Serpentard.
Avatar : Kaya Scodelario



Baguette : Bois de frêne et plume de phénix, 25 cm.
Patronus : Une panthère.
Epouvantard : Ses pensées, exposées à la vue de tous.
Animal de compagnie : Aucun.
Particularités : Occlumens (niveau 2) ; une cicatrice au flan.


Caractère

Elladora. A la voir ainsi, toute menue et toute discrète, on ne penserait pas qu'elle puisse cacher un esprit d'acier, développé en même temps que ses défenses mentales ; et pourtant, la jeune femme est d'une résistance à toute épreuve, expliquant pourquoi le Choixpeau avait hésité à l'envoyer à Gryffondor.
Mais la jeune fille est bien trop fine, bien trop manipulatrice pour ça. Son enfance difficile lui a apprit qu'il est bien plus facile et bien plus gratifiant de jouer dans l'ombre, de faire croire et de jouer sur le doute. N'essayez pas de la flouer, car le jeu du chat et de la souris, Elladora connaît et sait comment gagner. Son sens moral s'adapte à ses intérêts, tout comme sa notion du bien et du mal dépend de ses alliés. Elle n'a aucun scrupules, et a développé au fil des années une tendance prononcée pour la vengeance.  Elle sait frapper là où ça fait mal, elle sait briser ses ennemis.
Non, Elladora n'est pas gentille ; mais elle n'est pas pour autant un monstre. Elle a son sens de la justice et sait reconnaître la valeur, la seule chose qui compte à ses yeux. Et il vaut mieux l'avoir de son côté, car sa rancune n'a d'égal que sa fidélité envers ses alliés. C'est une jeune fille à double face, une amie indéfectible où la pire des garces. A vous de choisir ce qu'elle sera pour vous.

crackle bones




Derrière l'écran
Pseudo : Mely
Âge : On ne demande pas son âge à une dame  Razz (J'ai 17 ans)
Comment avez-vous trouvé le forum ? : Je l'ai créé, héhé  Cool
Fréquence de connexion : Tous les jours, sauf exceptions.
Inventé ou scénario : Inventés
Commentaires : Je me valide toute seule parce que je suis dieu.  Cool
crackle bones


Dernière édition par Elladora D. Graymann le Jeu 23 Juil - 17:36, édité 2 fois
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Elladora D. Graymann
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Elladora D. Graymann


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MessageSujet: Re: Elladora - Les dieux de la vengeance exercent en silence.   Elladora - Les dieux de la vengeance exercent en silence. EmptyJeu 23 Juil - 17:06


Histoire




" - Comment as-tu pu ? "
Helena baissa la tête, honteuse. En effet, comment avait-elle pu ? Elle qui était la dernière fille d'une famille de Sang-Purs en disgrâce, elle qui désespérait d'être mariée un jour, et qui pourtant avait uni sa vie à celle de l'héritier de la famille Graymann, dorée par de nombreux titres de noblesses et riche comme Crésus ; elle qui avait quitté une maison vieillotte du pays de Galle pour une demeure bourgeoise de l'île de Wight, elle qui occupait désormais une place enviée par beaucoup. Elle avait tout, et il avait fallu qu'elle fasse tout rater. Si seulement elle n'avait pas croisé ce beau jeune homme, si seulement ils ne s'étaient pas revus, si seulement elle n'était pas bêtement tombée amoureuse. C'était un moldu, il lui avait promis la lune et elle y avait crue comme une idiote. Et maintenant, maintenant qu'il l'avait laissé comme on laisse un jouet dont on se lasse, elle devait affronter la fureur de son mari, avec la preuve la plus évidente de son adultère ; ce ventre qui s'arrondissait de jours en jours, promesse d'une vie nouvelle qui n'aurait jamais dû être. Helena était jeune et naïve, et elle avait payé au prix fort son ignorance. Et sous le regard de son mari, elle ne pu balbutier qu'un " Pardon " deséspéré.
" - Désolé ? C'est tout ce que tu as a dire ?
- Darling, je...
- Non, tais-toi ! Tu n'est qu'une catin de bas étage ! "
Helena se mit à pleurer, et Philéas Graymann soupira. Fureur était un mot trop faible pour décrire l'état de profonde rage dans lequel il était. Pourtant, il aimait sa femme, et ne pouvait s'empêcher de vouloir lui pardonner ; et il l'aurait fait, si celle-ci ne portait pas un bâtard, un sang-impur. Il haïssait ce bébé plus fort que tout, avant même de le connaître - son existence seule lui était insupportable.
" - Helena, je ne veux pas de cette... chose.
- Ne le tue pas ! Je t'en supplie, ne le tue pas !
- Es-tu tant que cela attachée à cette erreur ?
- C'est mon enfant, darling... "
Philéas hésita. A cet instant, l'enfant en devenir faillit voir sa vie se terminer avant d'avoir pu commencer. Mais l'homme ne pu s'y résoudre.
" - Très bien. Gardes-le ; il grandira comme étant notre enfant, car personne ne doit savoir. Mais tu seras seule a t'en occuper. Je ne veux pas de cette chose autour de moi. "
Helena aquiesca, soumise ; elle n'avait, de toute manière, pas le choix. Elle fit un geste pour quitter la pièce, mais le sorcier la stoppa. Sa voix sonna, tranchante comme l'acier et plus froide que la glace :
" - Helena, c'était ta première et dernière erreur. Une seule autre trahison, et je te tuerais. Ainsi que l'enfant. "

*°*

Les hurlements qui s'élevaient du manoir Graymann cessèrent enfin. Après plusieurs heures difficiles, Helena avait donné naissance à son premier enfant. Le fruit d'une erreur de jeunesse qu'elle ne pouvait s'empêcher d'aimer, en la voyant lovée dans ses bras ; une adorable petite fille dormant a poings fermés. Elle la contemplait, perdue dans ses pensées ; sa peau plus pâle que la sienne lui venait de son père, ce moldu qu'elle avait rayé de son existence. Pour le reste, elle lui ressemblait en tous points ; un petit nez pointu, de grands yeux bleus ciel et de courts cheveux sombres qui, elle en était sûre, pousseraient vite.
" - C'est une fille ? "
La voix froide de Philéas la tira de ses rêveries, et elle esquissa un sourire contrit.
" - Oui.
- Elle s’appellera Elladora. "
Helena eut un mouvement de surprise, réveillant le bébé qui bailla.
" - Pourquoi ? Je croyais que tu ne voulais pas t'occuper d'elle...
- Officiellement, elle est ma fille. Elle s’appellera Elladora. Point. "
Et il quitta la pièce, sans un regard pour le nourrisson.

*°*

Le vase s'écrasa au sol dans un grand bruit de verre brisé. La petite fille plaqua les mains sur sa bouche.
" - ELLADORA ! "
L'enfant releva la tête et courut hors de la chambre d'ami, espérant échapper à une sévère correction. Dans le couloir, elle se cogna au propriétaire de la voix, venu voir quelle idiotie la fillette avait encore fait ; Philéas la saisit par le bras et entra dans la pièce, entraînant la petite qui criait de protestation.
" - Elladora, qu'est-ce que c'est ?
- Ce n'est pas moi, je le jure ! Cria la petite.
- Ne me mens pas ! Je sais quand tu me mens, je le sais toujours ! Tu te rends compte à quel point c'est dangereux ? Pauvre inconsciente !! "
La petite fondit en larmes. Malgré ses quatre ans, elle savait que son père ne l'aimait pas, pour des raisons qui lui étaient encore obscures.
" - Pourquoi tu ne m'aime pas ? "
Son père la regarda, un regard terrible, comme si elle était la plus horrible chose du monde.
" - Parce que tu n'est qu'une souillon, une sale sang-impure ! "
Et le coup partit, gifle magistrale qui fit chuter l'enfant au milieu des éclats de verre. Du sang tâcha le parquet, et elle pleura, de douleur et de tristesse ; mais l'autre ne s'en soucia pas et sortit de la pièce. Seule, la petite s'éloigna des débris, et dans un hoquet, retira l'unique bout tranchant qui avait percé sa peau fragile, au niveau du flan. Une entaille d'une dizaine de centimètres, que personne ne soignerait ; elle se refermerait imparfaitement, lui laissant au côté une vilaine cicatrice qu'elle devrait porter à vie. Mais pour l'instant, la petite ne pensait pas à la marque physique qui venait de s'inscrire sur sa peau, mais bien a la douleur qu'elle ressentait d'être rejetée ; et elle se roula en boule, pleurant toutes les larmes de son corps en balbutiant des " Pardon, papa, pardon " qui résonnèrent dans la chambre désormais déserte.

*°*

" Je sais quand tu mens, je sais toujours !"
Il avait fallu du temps à la petite Elladora pour comprendre le sens réel de cette phrase, cette phrase pourtant étrangement inscrite dans ses pensées. Ce fut une après-midi d'été pluvieuse, enfermée dans la bibliothèque familiale, qu'elle eut la réponse à ses interrogations dans un livre obscure au titre qu'elle devrait connaître par cœur : "Arts obscurs : Légilimancie et Occlumancie, sortilèges d'emprise mentale et protection". Au fil de sa lecture, elle avait reconnu les symptômes décrits, et avait compris avec stupeur qu'en effet, elle ne pouvait rien cacher à son père, capable de lire dans les méandres de ses pensées. L'idée, du haut de ses sept ans, l'avait remplit d'effroi, et elle avait dévoré ce livre complexe, désireuse de comprendre comment se protéger d'une intrusion de ce type.
Les lignes à demi effacées par le temps avaient répondue à son interrogation au-delà de ses espérances. L'Occlumancie lui tendait les bras et par le biais de cet étrange livre, elle s'y plongea avec reconnaissance, et une seule idée en tête.
" Personne ne violera mon esprit. Jamais."
Et elle s'attela à la tâche colossale du bouclier mental, travaillant d'arrache-pied chaque jour. Son père, ironie du sort, lui fournit une aide certaine ; continuant à tenter de lire ses pensées, il lui offrait sans le savoir un entraînement bienvenu. En un peu moins d'un an, elle sut se débrouiller suffisamment bien pour rendre son esprit inaccessible.
Mais, fatalement, Philéas s'en aperçut. Il lui interdit la bibliothèque, fit fouiller sa chambre en quête de ce qui avait  pu lui enseigner l'Occlumancie. En vain ; Elladora avait depuis longtemps achevé le livre, qu'elle avait sagement remit à sa place. Perdant le contrôle qu'il avait sur la jeune fille, incapable de la faire plier par les mots, il passa, par dépit, à la baguette ; et les Crucio s'enchaînèrent, de plus en plus réguliers, de plus en plus forts. Elle ressortait de chaque punition rompue et tremblante ; mais jamais elle ne céda. Avec le temps, elle apprit même à modifier ses souvenirs, à les trafiquer, s'en servant pour flouer son père lorsque celui-ci tentait une intrusion. Oh, il la haïssait, il la haïssait d'exister alors que sa femme n'avait pu mettre au monde d'autres enfants qu'elle, la bâtarde. Alors il se vengeait sur elle, il lui faisait comprendre qu'elle n'était rien d'autre qu'une erreur. Mais désormais, elle pouvait se défendre, et elle ne s'en privait pas.

*°*

Cela faisait maintenant deux jours qu'Elladora avait franchi les lourdes portes de Poudlard, deux jours durant lesquels elle avait vécu plus de chose que durant toute sa vie. Lorsqu’elle était arrivée, elle n’en avait pas cru ses yeux ; la jeune fille à qui l’on défendait formellement de quitter le terrain familial sous peine de représailles se retrouvait soudain au beau milieu d’une imposante bâtisse où elle ne cessait de se perdre. Heureusement, Elladora était d’un naturel aventureux ; elle aimait découvrir de nouvelles choses, et savait déjà qu’elle connaîtrait l’établissement comme sa poche avant la fin du mois, à force de l’explorer de long en large. De plus, elle avait lu nombre de choses sur l’école et s’y attendait un peu.
En revanche, rien n’avait pu la préparer à cette autre facette de Poudlard dont elle s’était bien gardée de se soucier ; la vie en communauté. Elladora avait passé toute sa vie seule, dans une maison glaciale et silencieuse où le moindre cri était sévèrement réprimandé. Ne pas courir, ne pas sauter, ne pas parler trop fort ; voire même ne pas parler du tout. L’enfant s’était faite, bon gré mal gré, aux règles qui régissaient sa vie, et la solitude était devenue pour elle une routine rassurante qui n’était que rarement brisée par les adultes de la maison. Lors des rares dîners mondains qu’organisait sa mère, l’ambiance était calme et distinguée ; les discussions sérieuses des grandes personnes, sur fond de musique classique, se mélangeait aux crépitements du feu et aux tintements légers des verres en cristal, faisant office de doux fond sonore tandis qu’elle lisait sagement un livre. Elladora avait grandi avec cette seule image en tête, dans un univers d’adultes respectables maîtrisant soigneusement leurs paroles et leurs actes. Alors lorsqu’elle s’était retrouvée dans son dortoir, le soir même, en compagnie de filles de première année hystériques avec qui elle devrait désormais partager la chambre, le ciel lui était tombé sur la tête. La petite fille, qui se réjouissait pourtant de rencontrer de nouvelles têtes, s’était soudain rendu compte à quel point son intimité lui était précieuse. Cette nuit-là, elle n’avait presque pas dormi, réveillée sans cesse par les ronflements des autres ; elle s’était alors fixé l’objectif de se trouver un petit coin à elle, où personne de viendrait la déranger, et où elle pourrait rester seule aussi longtemps qu’elle le souhaiterait.
Le lendemain, après les cours – une autre chose relativement perturbante pour Elladora qui n’avait connu que les cours particuliers –, elle s’était donc mise en quête de visiter l’établissement pour s’isoler un peu. D’office, elle avait exclu les étages, qui hébergeait la majorité des salles de cours ; de même, le rez-de-chaussée, abritant le hall et la Grande Salle, était à proscrire. Elle avait envisagé la volière, dont le somment offrait un panorama des plus enviables, puis avait rapidement abandonné en constatant le nombre de personnes qui s’y précipitaient pour envoyer un message. Ne restaient que le parc, le lac, et… les souterrains. L’hiver étant rude en Ecosse, Elladora n’était pas sûre de vouloir braver une tempête de neige et attraper une grippe carabinée pour gagner quelques minutes de répit. Les souterrains semblaient donc être la meilleure solution.
C’était donc d’un pas décidé que Elladora était entrée dans les souterrains, précédée d’une baguette faisant office de lampe torche pour l’occasion. Elle avait fureté à droite et à gauche, appréciant le silence de mort ainsi que la fraicheur des lieux. Elle était passé devant les cachots, où – à son grand soulagement – personne ne se trouvait ; une lourde porte était entrouverte, menant à ce qui ressemblait un peu trop à une ancienne salle de torture au goût d'Elladora. Elle avait grimacé, et s’était éloignée. Il lui avait bien fallu une heure de plus pour trouver ce qu’elle cherchait – ou du moins, ce qu’elle espérait trouver.
Les catacombes de Poudlard avait une très mauvaise réputation, si mauvaise que la plupart des élèves, pourtant courageux, évitaient soigneusement l’endroit. Le lieu en question était sombre, mais moins que ce à quoi s’attendait la petite fille. Par endroit, la pierre des voûtes s’était effondrée, laissant un filet de lumière à peine plus large qu’un doigt taper sur d’anciennes sépultures abîmées, couvertes de mousse et de terre. Les toiles d’araignées faisaient parties des plus grandes qu’il lui avait été donné de voir, à tel point qu’elle se mit à craindre la présence d’Acromentule. La petite fille passa la main, celle qui ne tenait pas sa baguette, sur ce qui devait autrefois être un piédestal, et la couche de poussière qui s’en éleva lui provoqua une crise d’éternuements. Elle se mit à regarder un peu partout, observant son environnement avec de grands yeux avide de curiosité. Petit à petit, elle s’enfonça dans les catacombes, en prenant soin de retenir l’endroit où elle était passée ; le lieu était immense.
Il lui faudrait des mois, voire des années pour mémoriser entièrement le dédale complexe des catacombes … Mais elle n’était pas pressée.

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